lundi 17 septembre 2007

Les différents courants dans le Bouddhisme

Cliquer sur le shéma pour l'agrandir-voir article ci après : Pour comprendre le Bouddhisme en occident




Ce blog concerne essentiellement le Bouddhisme théravada, mais il peut-être utile de faire une rapide comparaison entre les différents "Bouddhismes".

Il s'agit donc d'une
présentation tout à fait sommaire des différents courants ou écoles dans le Bouddhisme.

De la même manière qu'il n'y a pas d'
école qui soit supérieure à une autre, à l'intérieur même du courant théravada, il n'y a pas de courant bouddhique qui soit supérieur à un autre.

Tout est question de "rencontre", de "personnalité" et de "Foi" et sans doute que notre kamma y est pour quelque chose dans notre choix à un moment donné.

Chacun trouve son chemin, pour certains c'est immédiatement , pour d'autres, c'est après en avoir emprunté plusieurs; il y en a même qui continue d'en emprunter plusieurs en même temps. Alors tout est possible lorsque l'on a la Foi.


Il ne s'agit donc aucunement de privilégier une école par rapport à une autre, d'autant plus que si je connais un peu, le bouddhisme théravada, je ne connais pas grand chose aux autres formes de Bouddhisme.


Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi je me suis dirigée vers le Bouddhisme théravada plutôt que vers le bouddhisme tibétain ou le zen. Disons que dans le
théravada, le côté " pas de rituels compliqué, ni de relation affective envers un maître spirituel" correspond plus à ma "personnalité", à ma manière de ressentir les choses.

Et puis surtout je n'ai, à ce jour, pas du tout éprouvé le besoin d'essayer une autre approche, ni même d'aller voir ailleurs, sans doute est-ce lié à mon kamma....


On peut présenter ces courants par "école", mais aussi par "région" ou encore par "textes":
Vous trouverez ci après des présentations différentes.


Mais comme le souligne
Jack Kornfiel dans son livre "le dharma vivant" à propos des différentes approches de la méditation dans le théravada ( mais ce raisonnement est valable pour le bouddhisme en général) :

Les enseignements peuvent paraître étonnants et contradictoires. Un maître prescrit une approche de la pratique, et se trouve aussitôt contredit par un autre dans le chapitre suivant.
Ce paradoxe ne fait que révéler l'existence de nombreuses approches valables de la même vérité fondamentale.

Si le lecteur découvre que le Dharma ne peut se trouver dans les formes et techniques contrastées du Bouddhisme, mais uniquement dans l'expérience qui leur est sous-jacente, il est prêt à commencer sa pratique.

Ne vous demandez pas trop quelle sera la méthode la plus efficace, la plus claire ou la plus facile. Choisissez une technique, un maître, et lancez-vous(...)

Plan de ce message:
  • avant de présenter les différences, si on présentait les ressemblances
  • Présentation par courant ou Principales écoles
  • Bouddhisme Mahayana et théravada, par le Vénérable Walpola RAHULA
  • Extraits d'une interview de Stephen Batchelor
  • Présentation par Régions
  • Présentation du Mahayana, en mettant l'accent sur les textes
  • Bouddhisme tibétain
  • Diffusion du bouddhisme
  • Une autre présentation des grands courants du Bouddhisme
  • Pour comprendre le Bouddhisme en occident
  • D'autres articles, afin de compléter cette présentation

____________________________________________


  • Avant de présenter les différences, si on présentait les ressemblances:

Qu’y a-t-il de commun, à première vue, entre le mysticisme tibétain et la rationalisme cingalais; entre la doctrine du salut par l’effort personnel qui caractérise l’Ecole méridionale (Theraväda), et celle du salut par la foi dans le Bouddha d’infinie splendeur (Amitäbha) qu’enseignent certaines écoles mahäyäna?

A distinguer trop nettement les enseignements des Anciens (Thereväda), et le Grand Véhicule (Mahäyána), on perd de vue la similitude - mieux : l’identité foncière - des deux écoles sur le plan doctrinal, en dépit de certaines différences plus apparentes que profondes.

Les deux traditions ont en commun - pour ne prendre qu’un exemple, mais important - la doctrine essentielle des Quatre Vérités.

Une erreur consisterait à croire que ces deux grandes écoles correspondent à un partage des bouddhistes en deux camps hostiles, qui se seraient combattus et persécutés mutuellement.
Bien au contraire, elles ont toujours entretenu des rapports et procédé à des échanges de vues, et l’histoire montre que leurs adeptes ont parfois cohabité dans les mêmes monastères.


Aujourd’hui encore les représentants des deux écoles venus de nombreux pays se rencontrent dans un esprit de parfaite concorde, malgré leurs divergences de vues, à l’occassion des conférences internationales organisées par la Fraternité mondiale des bouddhistes.

La différence essentielle entre les deux écoles tient, semble t- il, à ce que :
- le Mahäyäna se montre moins orthodoxe et plus pittoresque dans son enseignement et ses pratiques, prête à s’adapter et à se conformer aux besoins des masses
- et le Theraväda plus conservatrice, plus fidèle à la lettre des premiers enseignements et des premières pratiques.



  • Présentation par courant ou Principales écoles:

1-Théravada (Bouddhisme théravada):
On parle aussi de "Petit véhicule" (par opposition au "Grand véhicule", mais cette notion reste péjorative et personnellement, je préfère parler de théravada et de Mahayana)

Dans le théravada : La priorité est donné au
Bouddha historique:

"Ainsi ceux qui se réclament de la tradition pāli ( ou théravada) donnent toujours la priorité au Bouddha historique, et non pas aux multitudes de Bouddhas hypothétiques vivant dans divers cieux, ou à l’une ou l’autre Bodhisatta-divinité"


Je ne reviendrai pas ici sur le théravada, déja présenté sur ce blog :

Pour rappel lire :

Le bouddhisme théravada
et
-Les notions essentielles :

ou encore : plan détaillé du blog




2- Mahâyâna vietnamien et Thich Nhat Hanh:

Le bouddhisme vietnamien est la forme de bouddhisme la plus répandue en France aujourd'hui... mais aussi la plus méconnue des Français ! Plus de 350.000 personnes originaires du Viêtnam vivent en effet sur le territoire et représentent ainsi plus de 60% des bouddhistes de France.


- Tout à fait à part, est le Vénérable Thich Nhat Hanh, fondateur d'une nouvelle école :
« l'Ordre de l'Inter-Etre » (Tiep Hien).
En fait, chez T.N.H., bien que faisant partie du "Mahayana vietnamien" on trouve chez lui des idées empruntées au théravada et au Zen.
Pour moi, il est très universel et je recommande la lecture de ses livres
. Liste de livres
L’Ordre Tiep Hien ou Ordre de l'Inter-Etre fut fondé au Vietnam pendant la guerre, dans les années 60, pour combattre la violence et la haine qui faisaient rage à ce moment.. C’est une forme de bouddhisme engagé, vécu dans la vie de tous les jours, et non seulement dans des retraites fermées.
iep signifie être en contact. Etre en contact avec soi-même. Ce que nous évitons de faire dans la société d’aujourd’hui.

Cela veut dire aussi être en contact avec les gens éveillés, les Bodhisattvas, source de sagesse et d’amour. Etre en contact avec le Bouddha en soi afin de pouvoir poursuivre le travail des bodhisattvas.

Hien signifie moment présent, réaliser. L’amour et la compréhension doivent être réels MAINTENANT.

Tiep Hien a été traduit par Inter-Etre. Nous inter-sommes. Je suis, donc vous êtes.

Les membres de l‘Ordre de l’Inter-Etre suivent un certain nombre de règles: Les Quatorze Entraînements à la Pleine Conscience qui sont l’essence de l’Ordre. Ils sont une torche qui illumine le chemin, un bateau qui nous porte, un maître qui nous guide. Considérez-les comme un miroir dans lequel nous nous regardons.
source : ICI



- Terre pure ou Amidisme: désigne l'une des formes de bouddhisme mahayana les plus pratiquées en Chine. Lire : wikipedia



3- Zen et écoles japonaises:
Parmi les écoles bouddhistes du Japon, le Zen est de loin la plus populaire en Occident

D'après la légende, l'introduction du bouddhisme au pays du soleil levant, aurait eu lieu en 552, à cette époque un souverain de Corée envoya au souverain du Yamato une statue de bouddha en bronze doré accompagné de textes bouddhistes. En 592 après des luttes d'influence avec le Shintô le bouddhisme fut déclaré religion d' Etat. Le bouddhisme japonais comprend 12 écoles principales, que l'on classe d'après leur époque d'arrivée
source : annuairedubouddhisme


Lire aussi : Être Zen aujourd'hui en occident : UBE



4- Ecoles tibétaines:

Le bouddhisme tibétain est de loin le plus populaire aujourd'hui auprès des Français. Le bouddhisme tibétain s’ancre dans le Mahayana.
Il relève essentiellement de deux formes tardives du bouddhisme : le
Vajrayâna ou tantrisme bouddhique, qui apparut en Inde à partir du VIIe siècle de notre ère, et un courant nommé Dzogchen.
Le bouddhisme
Mahayana prend donc des formes extrêmement diverses selon les cultures et les croyances qu’il investit.
Il y a donc différentes écoles à l'intérieur même du Bouddhisme tibétain dont les deux principales sont : Ecoles tibétaines :
Vajrayâna et Dzogchen

"Ces écoles tibétaines appuient leurs enseignements sur la doctrine et la philosophie du Mahâyâna (le « Grand Véhicule ») que complètent des pratiques présentées dans des textes appelés Tantra. Chaque Tantra propose un ensemble particulier de pratiques variées et précises (sâdhana) : rituels, méditations, visualisations. Leur complexité, et le caractère hautement symbolique de leur présentation, réclament l'enseignement indispensable d'un « guru », qu'on appelle « lama » en tibétain, qui peut être un moine ou un laïque"

"La distinction entre les différentes écoles (et parfois, aussi, leurs courants internes) est essentiellement due aux textes et aux « lignées de transmission » auxquels chacune se rattache, ainsi qu'à des caractéristiques sur lesquelles elles insistent davantage. "
Lire : Ecoles tibétaines : UBE

Toujours dans le bouddhisme tibétain : Une école méconnue en France : le Yungdrung-Bön: UBE


  • Les deux traditions bouddhistes que sont le Mahayana et le Théravada

 Texte du Vénérable Walpola RAHULA : "Les joyaux de la sagesse bouddhiste". (traduit par isara )

Extraits :
(...)
Maintenant, voyons quelle est la différence entre la Mahayana et le Théravada ?

J’ai étudié le Mahayana pendant de nombreuses années et plus je l’étudie plus je trouve qu’il n’y a presque aucune différence (hardly any difference) entre le Théravada et le Mahayana pour ce qui concerne les enseignements fondamentaux.

Les deux écoles acceptent le Bouddha Sakyamuni comme étant le Maître.
Les Quatre Nobles Vérités sont exactement les mêmes dans les deux écoles.
Le Noble Chemin Octuple est exactement le même dans les deux écoles.
Le Paticca-samppada ou processus de la production conditionnée est le même dans les deux écoles.
Les deux écoles rejettent l’idée d’un être suprême créateur du monde.
Les deux écoles acceptent Anicca,Dukkha,Anatta, Sila, Samathi, Panna sans aucune différence.
Ceux sont là les enseignements les plus importants du Bouddha et ils sont tous acceptés par les deux écoles sans réserve.

Il y a aussi quelques points de divergence:

Le plus évident est l’idéal de Boddhisattva. Certains disent que le Mahayana considère que c’est la nature de Boddhsattva qui conduit à la bouddhéité alors que le Théravada considère que c’est la nature de l’Arahant. Et je dois insister sur le fait que le Bouddha était aussi un Arahant.

Bouddha Paceka est aussi un Arahant. Un disciple peut être aussi un Arahant. Les textes Mahayana n’utilisent jamais le terme de « Arahant-yana » (véhicule de l’Arahant). Ils utilisent trois termes : Bodhisattvayana, Prateka Buddhayana et Sravakayana. Dans la tradition Théravada, ces trois notions sont nommés Bodhis.

Certains pensent que le Théravada est égoïste parce qu’il enseigne que chacun doit œuvrer par lui-même pour son salut. Mais comment quelqu’un d’égoïste pourrait atteindre l’Illumination ?
Les deux écoles acceptent les trois Yanas ou Bhodis mais considèrent que l’idéal du Bodhisattva est le plus élevé. Le Mahayana a créé de nombreuses figures de Bodhisattva tandis que le Théravada considère qu’un Bodhisattva est un homme vivant parmi nous et qui consacre toute son existence à atteindre la perfection et devenir finalement un Bouddha pleinement éveillé pour le bien du monde, pour le bonheur du monde. (...)

Lire la suite de cette traduction sur le blog d'isara : ICI



  • Extraits d'une interview de Stephen Batchelor:

Question : Comment les différentes écoles du bouddhisme pourraient-elles se compléter, spécialement au moment où elles s'implantent en Occident ?

Réponse S.B. : Chacune des traditions bouddhistes présente aujourd'hui en Occident s'est spécialisée. Le Bouddhisme Theravada, par exemple, préserve les valeurs du Vinaya (éthique, discipline) et de la vie monastique tels que le Bouddha les a décrits. Dans le Theravada nous trouvons aussi les pratiques méditatives de Vipassana qui sont très puissantes, conduisant à une vision directe des caractéristiques essentielles de la vie : souffrance, impermanence et absence d'ego. Le Bouddhisme tibétain a un aspect globalisant. Il intègre l'ensemble des développements philosophiques bouddhiste, du soi-disant Hinayana primitif au Mahayana ; en outre il maintient et développe la tradition tantrique. Il offre de riches représentations du Dharma par une iconographie symbolique. Le Zen, quant à lui, met en avant la force de l'incertitude et du mystère. Le Zen a un grand respect pour la nature. Dans le Zen la peinture et la poésie sont encouragées comme faisant partie intégrante de la pratique spirituelle. Même le fait de boire du thé. Pouvez-vous imaginer un Bikkhu (moine) Theravadin accorder la moindre valeur à la peinture comme expression du Dharma ? Ce n'est certainement pas très courant. Dans le bouddhisme tibétain vous ne trouvez pas non plus beaucoup de poésie, et même s'il y a un art pictural, il est très formel.

Je veux insister sur le fait que le Zen et les traditions indiennes sont complémentaires. Elles ont des perspectives différentes, oeuvrant depuis différents modèles de conscience. Nous pouvons, en tant qu'Occidentaux, apprécier toute la variété des qualités développées au sein des différentes traditions. Quand on considère le bouddhisme, nous ne sommes pas confrontés à un ensemble monolithique mais plutôt à une complexité de styles et de traditions, ayant chacune leurs propres forces. Beaucoup de personnes dont je fais partie ne se sentent complètement satisfaites par aucune d'elles. Je m'aperçois que j'adapte ma pratique en fonction de mes besoins d'Occidental, tant personnels que culturels, Notre conditionnement est très différent de celui d'un Thaï, d'un Tibétain ou d'un Coréen.
source : ICI




  • Présentation des différentes écoles Par régions

Il y a trois principales divisions dans le courant bouddhique :
- L'école du nord
- L'école du sud
le bouddhisme tantrique.

Le theravâda est la forme suivie par l'école du sud. Les textes fondateurs de l'école du sud sont le canon pâli.

Le mahâyâna est la forme suivie par l'école du nord. Les textes fondateurs de l'école du nord sont le canon sanskrit.

Au Tibet, une forme particulière de bouddhisme s'est développée résultant de l'imprégnation de la pensée mahayaniste par la culture et les pratiques ésotériques préexistantes au Tibet.
On appelle cette forme tantra ou vajra (vajra) veut dire claquement, tonnerre ou diamant, d'où le nom de la voie du diamant données à ce courant). Il faut toutefois souligner que son corpus conceptuel d'origine est le même que celui du bouddhisme du grand véhicule, dont il est une mouvance.

En Chine, le même phénomène se produisit avec la fusion de la pensée bouddhique avec le Tao (forme philosophie typiquement chinoise) pour former le Ch'an (Thiên en vietnamien, Son en coréen ou bien Zen en japonais).

Au Japon, de multiples sectes se sont développées à partir du bouddhisme mahayana et du Ch'an.

On peut dire que d'une manière générale, le bouddhisme s'est toujours enrichi des croyances locales et des spécificités culturelles de chaque pays où il s'implanta.
source : geocities.com




  • On peut aussi présenter le Mahayana, en mettant l'accent sur les textes :

L'apparition du bouddhisme Mahayana se situe aux alentours du Ier siècle aprés JC. C'est de cette époque que datent ses premiers textes écrits : le Sutra de la Sagesse Transcendante et le Sutra du Lotus. Le premier grand philosophe du Mahayana sera Nagarjuna, moine originaire du sud de l'Inde. Au IIème siècle, il vient enseigner à l'université de Nalanda. Ses enseignements sont à l'origine de l'école du Milieu, le Madhyamika. Le second grand philosophe du Mahayana sera Asanga, au IVème siècle. Ses enseignements sont à l'origine du Cittamatra ou Yogacara. On peut également citer Santideva et Candrakirti. L'université de Nalanda va jouer un grand rôle dans la diffusion du Mahayana jusqu'au XIIème siècle où elle sera détruite par les Turcs musulmans.

Le Mahayana met l'accent sur la pratique de la compassion universelle, l'idéal du bodhisattva, avance la notion de vacuité du soi individuel et des phénomènes ainsi que la doctrine des trois corps d'un bouddha. Il est riche d'un grand nombre de bouddhas et bodhisattvas, toujours prêts à aider les êtres prisonniers du samsara.
source : annuairedubouddhisme


  • et dire du Bouddhisme tibétain:

que :
La première introduction véritable du bouddhisme au Tibet date du VIIème siècle. Le roi Songtsen Gampo conclut des alliances par des mariages avec ses pays voisins, le Népal et la Chine. On dit que ses deux épouses apportèrent dans leurs bagages l'une une statue du bouddha Akshobhya, l'autre une statue du bouddha Shakyamuni. Songtsen Gampo envoya aussi son ministre Thonmi Sambhota en Inde afin de créer l'écriture tibétaine et ainsi pouvoir traduire les textes sanskrits en tibétain.
Au VIIIème siècle, le roi Trisong Détsen décide de faire du bouddhisme la religion officielle du Tibet. Il reçoit l'aide du maître indien Padmasambhava, qui fonde le monastère de Samyé et introduit la pratique du Vajrayana. De cette époque date la lignée de transmission de l'école Nyingmapa
source :
annuairedubouddhisme



  • Diffusion du bouddhisme:

Au fur et à mesure que les nouvelles écoles se développaient, elles répandaient elles aussi leur enseignement. Il y eut ainsi plusieurs "vagues" de diffusion. Par exemple, c'est à partir du Ve siècle que les écoles nées en Chine (Tientaï, Amidisme, Zen...) ont été diffusées en Corée, au Japon et au Vietnam ; c'est à partir du VIIe siècle que l'école Vajrayâna, née en Inde, s'est diffusée au Tibet, mais aussi en Indonésie, en Chine et jusqu'au Japon. entre les trois grands courants du bouddhisme, qui correspondent plus ou moins à ces aires géographiques d'influence. Selon les cas une école a pu devenir majoritaire et s'imposer ou, au contraire, plusieurs écoles existent les unes à côté des autres. Parfois aussi, surtout en Indochine, des "mélanges" ont eu lieu entre plusieurs écoles. Connu aujourd'hui en Occident surtout à travers les écoles tibétaines du Vajrayâna et les écoles japonaises du Zen, le bouddhisme est né et s'est d'abord développé en Inde. C'est dans ce pays, où a vécu et a enseigné son fondateur, Siddharta Gautama - le Bouddha historique -, que l'enseignement traditionnel a pris forme et s'est diversifié. Du Ve siècle avant Jésus-Christ jusqu'au XIIe siècle de notre ère, de multiples écoles d'enseignement y ont vu le jour et, de là, ont répandu les enseignements du Bouddha dans l'ensemble du continent asiatique. C'est en Inde que sont nées et se sont développées les trois grandes traditions - Theravâda, Mahayâna et Vajrayâna - auxquelles se rattachent aujourd'hui toutes les écoles bouddhistes. Si toutes les écoles se réclament unanimement de l'enseignement originel du Bouddha et reconnaissent le canon rédigé en langue pali à Ceylan (actuel Sri Lanka), le bouddhisme a pourtant connu, hors de son pays d'origine, des adaptations liées aux religions préexistantes, aux traditions philosophiques et aux cultures propres à chaque pays d'accueil. Au sein du Mahayâna, le Chan/Zen doit ainsi beaucoup à la pensée chinoise puis à la pensée japonaise ; de son côté le Vajrayâna a été influencé par la culture tibétaine. Les conditions politiques et les contraintes géographiques ont peu à peu distendu les relations entre les trois grandes traditions qui continuèrent d'évoluer, parfois séparément, autour de trois grands centres de diffusion : le Sri Lanka pour le Theravâda, la Chine pour le Mahayâna et le Tibet pour le Vajrayâna. source : UBE

  • Une autre présentation des grands courants du Bouddhisme

On regroupe généralement ces multiples écoles en trois grands courants :

1 les écoles du Theravâda ("Voie des Anciens")

Elles ont développé l'enseignement des Quatres Nobles Vérités en insistant sur la connaissance systématique des phénomènes. Elles mettent l'accent sur la discipline, l'importance du détachement et du renoncement, la valeur de la vie monastique. Elles pratiquent essentiellement la méditation "sans référence". Surtout présentes dans les pays du sud-est asiatique (Sri-Lanka, Birmanie, Thaïlande, Laos et Cambodge), on les regroupe sous le nom de "Bouddhisme du Sud". Elles comptent environ 100 millions de fidèles.

2) les écoles du Mahâyâna ("Grand Véhicule")

Elles ont approfondi l'enseignement philosophique originel. Elles considèrent que la nature des phénomènes est d'être "vide" de nature propre (shunyata) et qu'on peut en faire l'expérience grâce à l'intelligence supérieure (prajna). Elles mettent l'accent sur la motivation altruiste et développent des pratiques centrées sur l'intelligence ou la dévotion. De la réalisation de cet enseignement vient l'expérience de la compassion. Les principales écoles de ce courant sont l'école Tientaï (Tendaï en japonais), le Bouddhisme de la Terre Pure (appelé aussi "Amidisme") et l'école du Dhyâna ("Chan" en Chinois, "Zen" en japonais). Elles sont surtout présentes dans les pays d'Extrême-Orient (Chine, Japon, Corée et Viet-Nâm), d'où leur appelation de "Bouddhisme de l'Est". On estime le nombre de leurs fidèles de 200 à 350 millions.

3) les écoles du Vajrayâna ("Véhicule de Diamant")

Elles se caractérisent surtout par les nombreuses pratiques de méditation formelle qu'elles ont développées, à partir du même enseignement philosophique que les écoles du Mahâyâna. Ces pratiques s'appuient sur la notion de pureté fondamentale de toute expérience - qui est pourtant voilée par les effets de l'illusion - et proposent une voie qui peut faire réaliser l'éveil très rapidement (le Vajra, diamant ou foudre, symbolise cette efficacité et cette rapidité). Les enseignements de ces écoles sont aussi appelés Tantra (continuité) pour exprimer, d'une part leur transmission sans interruption, d'autre part la possibilité du passage immédiat de l'expérience habituelle et l'expérience d'éveil, dans la continuité du même esprit. Elles se sont développées notamment en Inde, puis en Asie hymalayenne et centrale (Tibet, Népal, Mongolie), ainsi qu'au Japon (école du Shingon). On les regroupent souvent sous le nom de "Bouddhisme du Nord" ou Tantrisme. Elles compteraient de 25 à 50 millions de fidèles. Il n'existe aucune hiérarchie entre ces écoles. Aucune d'entre elles ne peut sérieusement revendiquer une authenticité ou une supériorité par rapport aux autres, ni être légitimée à influencer ou contrôler les autres. Toutes ces écoles contribuent, par leurs méthodes et styles différents, à offrir un très vaste éventail de possibilités pratiques au plus grand nombre de personnes. Comme les rayons d'une roue, elles convergent vers un "moyeu-origine" commun (l'enseignement du Bouddha), mais se singularisent et divergent pour rejoindre la jante (la mise en pratique adaptée à tout mode de vie et à toute circonstance). Les différentes traditions ne devraient donc pas être considérées en contradiction ou en compétition entre elles mais comme l'expression d'une complémentarité et d'une synergie dont le but est unique : l'éveil pour tous. En Occident - où elles sont aujourd'hui quasiment toutes représentées - le choix et l'adoption de l'enseignement d'une école ou d'une autre est l'affaire de chaque pratiquant, en fonction de ses tendances particulières, de ses affinités pour le style ou avec un ou des maîtres. source : UBE




  • Pour comprendre le Bouddhisme en occident:
Le shéma ci dessus, est lié à cet article

Les grandes lignes de l'histoire

Dans un premier temps, la communauté bouddhique (sangha) est restée unifiée, s'inspirant de l'enseignement (dharma) de base du Bouddha (2). Il s'agissait alors de suivre la Voie de l'arhat (celui qui est digne de vénération parce qu'il a éteint toute passion et dissipé toute illusion qui pourrait lui faire obstacle sur son chemin vers le nirvana). Comme on le voit sur le schéma, environ un siècle après la mort du Maître, cette unité a été déchirée. La communauté bouddhique s'est alors divisée en diverses écoles ou " sectes " dont certaines ont opté pour une interprétation plus " libérale " de l'enseignement et de la règle de vie, tandis que d'autres ont choisi de rester fidèles à ce qu'elles estimaient être la pratique et l'enseignement les plus anciens, et donc les plus authentiques, du Bouddha. A cette époque pourtant, l'idéal de toutes ces écoles de pensée demeurait celui de l'arha - ce qui a permis aux moines de diverses tendances de vivre et d'étudier ensemble.

Vers le commencement de notre ère, la division au sein de la communauté s'est accentuée. C'est alors que le bouddhisme du " Grand Véhicule " (Mahayana) a commencé à se former.

Ainsi, l'idéal même proposé par le Grand Véhicule n'était plus celui de l'arhat; tous ceux qui voulaient véritablement suivre le Bouddha étaient désormais encouragés à se consacrer à la poursuite de l'idéal du bodhisattva (l'être voué à la réalisation de l'éveil suprême). Les maîtres du Grand Véhicule ont donné le nom de " Petit Véhicule "(Hinayana) à l'ensemble des écoles qui ne pouvaient pas accepter leur doctrine de base fondée en grande partie sur des sutras (écritures saintes qui contiennent les paroles du Bouddha) différents de ceux qui étaient vénérés auparavant. Les écoles de ce Petit Véhicule, de leur côté, considéraient les doctrines du Grand Véhicule comme n'ayant aucun fondement dans les seuls sutras authentiquement bouddhiques, c'est-à-dire les leurs, et donc comme étant sans valeur.

Cette nouvelle forme de bouddhisme s'est propagée peu à peu dans divers pays au Nord de l'Inde, Chine, Corée, Japon, Tibet d'où le nom qu'on lui donne parfois de " bouddhisme du Nord ". La tradition ancienne, elle, s'est plutôt propagée dans les pays du Sud-Est asiatique, d'où l'appellation de " bouddhisme du Sud ". Elle est incarnée par le Theravada (l'école des anciens), seule école survivante de l'époque du " bouddhisme des sectes ". C'est pourquoi aujourd'hui on préfère distinguer le Grand Véhicule et le Theravada, plutôt que le Grand Véhicule et le Petit Véhicule, ce dernier terme ayant été à l'origine très péjoratif.

On voit sur le schéma qu'au sein du Grand Véhicule plusieurs écoles se sont formées au fur et à mesure de sa propagatioin en Extrême-Orient. Cette diversité est le résultat à la fois des influences culturelles qui se sont exercées sur le bouddhisme dans chacun des pays qui l'ont accueilli, de l'ouverture de la pensée mahayanique à la nouveauté, et de la préoccupation qu'avaient les maîtres de rendre la parole du Bouddha accessible à tout homme. La tradition du Theravada, elle, n'a pas connu de divisions assez graves pour déclencher la création d'autres écoles. Il existe pourtant dans les pays où elle s'est implantée des particularités venant du milieu socio-culturel propre à chacun.

La partie supérieure du schéma (voir ci dessus) montre qu'aujourd'hui en Occident se retrouvent presque toutes les formes du bouddhisme. Si cela rend cette présence difficile à comprendre, cela met aussi à notre disposition une richesse extraordinaire que le lecteur découvrira au fur et à mesure qu'il pénètrera les enseignements qui sont passés de génération en génération au sein de ces divers courants.

le grand véhicule et le theravada

Peu à peu l'élan qui avait donné naissance à ces réformes doctrinales importantes a poussé, vers le commencement de notre ère, à une rupture encore plus dramatique. Il n'est guère possible de parler ici des origines du bouddhisme du Grand Véhicule ni d'expliquer en détail comment ses doctrines caractéristiques se sont développées à travers les siècles dans des milieux culturels très divers. Il est cependant nécessaire d'indiquer les divergences doctrinales du Grand Véhicule et du Theravada sur plusieurs points importants, car elles sont à la source de tendances toujours vivantes aujourd'hui dans la diversité du bouddhisme en Occident.

quatre divergences

Les quatre points qui montrent le mieux les différences entre ces deux grandes branches de notre " arbre généalogique " sont les suivants:

1) la nature du Bouddha;
2) la qualité ou l'étendue de l'Eveil;
3) la Voie qui mène à l'Eveil;
4) la possibilité réelle qu'a l'homme d'arriver à l'Eveil.
L'explication qui suit n'est, bien entendu, qu'un résumé de positions très nuancées et ne prend pas en consi-dération toutes les spéculations auxquelles elles ont donné lieu.

Dans le Grand Véhicule, le Bouddha historique a été dépouillé de tout ce qui n'était pas essentiel afin d'arriver à ce qu'on peut considérer comme l'essence même de la bouddhéité, qu'on appelle en termes techniques le dharmakaya, littéralement " le corps de la Loi ", mais qui a pris le sens aussi du " corps d'essence du Bouddha ". Ainsi Shakyamuni, comme tout autre Bouddha du passé (ou de l'avenir), a-t-il été considéré comme la manifestation d'un absolu ineffable, purifié de tout aspect imparfait et impermanent. Une fois la nature de Shakyamuni comprise dans cette perspective, il était impossible de ne pas repenser tout ce qu'on avait cru concernant son expérience de l'Eveil et de ne pas, dès lors, considérer cet Eveil comme la connaissance totale du mystère même de l'existence, et donc de tout aspect de la réalité. Ce que le Bouddha avait dit concernant les quatre nobles vérités ne pouvait donc être qu'une vérité partielle destinée aux êtres qui n'étaient pas prêts à l'accepter tout entière. Cette vérité totale était que chaque homme participe, au fond de son être, à l'essence de la bouddhéité: ce qui veut dire que chaque homme est destiné à devenir Bouddha. Ainsi la Voie bouddhique offerte à tout homme est-elle la Voie du bodhisattva que Shakyamuni lui-même avait suivie. Tout homme est appelé à réaliser l'Eveil Suprême et Universel qui est, selon les mahayanistes, infiniment plus vaste que celui que visent ceux qui suivent la Voie de l'arhat. Il n'est donc pas étonnant que les maîtres de cette nouvelle forme de bouddhisme aient choisi de l'appeler le Grand Véhicule.

Dans le Theravada, le Bouddlha historique reste, pour ainsi dire, à taille humaine. C'est lui qui montre le chemin qu'il faut suivre afin d'échapper à la souffrance du monde du samsara. Tout ce dont l'homme a besoin pour réaliser son but est contenu dans les quatre nobles vérités et dans les doctrines et pratiques qui en découlent. C'est donc à chaque homme de faire sienne l'expérience de l'Eveil (lui aussi " à taille humaine ") en suivant la Voie de l'arhat. La seule différence entre l'arhat et le Bouddha est que ce dernier a découvert la vérité libératrice exprimée pleinement dans le Sermon de Bénarès, tandis que l'arhat y arrive seulement après avoir entendu la vérité enseignée par le Bouddha. Mais le nombre de ceux qui sont réellement capables de suivre cette Voie, d'approfondir leur sagesse a travers une discipline morale et mentale, et d'arriver ainsi au nirvana, reste toujours relativement faible car une démarche de ce type n'est pas à la portée de ceux qui restent dans le monde.

tendances diverses

Les positions du Grand Véhicule se sont manifestées dans des tendances qui, plus tard, ont donné naissance à diverses écoles mahayaniques. Nous avons d'abord une tendance dite " sapientielle ", le zen, qui met l'accent sur l'ineffabilité du " corps d'essence du Bouddha " et sur la notion de vacuité dans laquelle toute pensée dualisante est considérée comme illusoire. L'Eveil du pratiquant dans cette perspective est l'expérience directe de sa propre bouddhéité innée (sa " nature de Bouddha ") et de la nature non-duelle de la réalité. Il s'agit là d'une seule et même expérience; effectivement, c'est la pensée dualisante qui cache au pratiquant sa véritable nature et le plonge plus profondément dans le monde de l'illusion.

Une autre tendance très forte du Grand Véhicule a pris la forme de ce qui s'appelle
" le bouddhisme de la foi ". Les implications de la solidarité foncière des êtres vivants y sont mises en évidence. S'il est vrai que tout le monde est appelé à réaliser sa propre " nature de Bouddha " et qu'au niveau de la vérité absolue (auquel tout homme aspire) la réalité est non-duelle, il s'en suit que les mérites " accumulés " par les plus forts (les grands bodhisattvas, par exemple) au niveau de la vérité provisoire (là où tout homme vit) peuvent être transférés aux plus faibles afin que tous arrivent à la pleine réalisation de la bouddhéité. Et voilà l'infrastructure de développement d'un bouddhisme très populaire et de tout un panthéon de sauveurs capables d'aider l'homme à avancer sur la voie bouddhique. La forme la plus importante de cette tradition est aujourd'hui l'amidisme.

Le Grand Véhicule a aussi donné naissance à des courants ésotériques qui mettent l'accent sur l'intégration de l'être, dans toutes ses dimensions, au mystère ultime de la vacuité. Cette tradition, qui se considère comme un troisième Véhicule qui dépasse et le Petit et le Grand, offre à chaque pratiquant le chemin qui correspond exactement à son niveau de développement spirituel et lui permet en conséquence de mieux cheminer vers la réalisation de sa bouddhéité. Il est facile d'imaginer le besoin qu'on y trouve de directeurs spirituels bien expérimentés, capables de guider l'homme tout au long du voyage, souvent long et hasardeux, qui l'entraîne aux tréfonds de son être. Ce sont, en l'occurrence, les lamas arrivés du Tibet (ou depuis quelques années formés par les Tibétains ici en Occident) qui remplissent ce rôle.

Si l'on se tourne vers le Theravada, on découvrira qu'il y existe aussi une forte tendance "sapientielle ". Mais l'accent, dans cette tradition, est mis sur le caractère douloureux, impermanent et insubstantiel de toute chose. Toute la pratique de la discipline morale et mentale tourne autour de ces trois caractères, et cela depuis le commencement même du bouddhisme (cf. les quatre nobles vérités). L'accent est aussi mis sur la libération d'une ignorance qui cache à l'homme la véritable nature des choses et qui le bloque dans le monde du samsara. Une importance primordiale est attachée à la loi karmique et au poids que font peser sur l'homme ses propres passions. Cette tradition valorise donc la vie monastique, car c'est seulement en suivant la règle stricte dictée par le Bouddha que l'homme peut espérer acquérir pleinement une discipline mentale libératrice.

source : ICI




  • Afin de compléter cette présentation, voici d'Autres articles :

  • "Bouddhisme, les 3 grandes Ecoles": Il s'agit d'un article du Monde qui présente 3 écoles, pour permettre de mieux situer le bouddhisme théravada. Cet article est lié à l'actualité en Birmanie. ICI
Cet article n'étant plus disponible en voici des extraits:


(...)
La lutte des bonzes contre le régime militaire birman souligne tragiquement la puissance sociale de la vie monastique dans le bouddhisme. Dès la naissance du bouddhisme dans son berceau de l'Inde - entre les Ve et IVe siècles av. J.-C. - les premiers disciples de Bouddha Shâkyamuni ("l'Eveillé" du clan des Shakya) se rasaient la tête, s'habillaient d'une robe ocre et allaient quêter leur nourriture de maison en maison.


Dans le monde. Il y a 400 millions de bouddhistes. Ils représentent plus de 50 % de la population au Japon, au Laos, au Cambodge, en Thaïlande, en Birmanie, au Sri Lanka, au Vietnam. En Birmanie, la population (48 millions) est très majoritairement bouddhiste et compte entre 300 000 et 500 000 moines.

En Occident. Depuis les années 1970, l'intérêt pour le bouddhisme a beaucoup augmenté aux Etats-Unis, en Allemagne et en Grande-Bretagne. Les formes les plus pratiquées sont le zen puis le bouddhisme tibétain. L'implantation des écoles bouddhiques suit les vagues d'émigration d'origine vietnamienne, chinoise, laotienne, cambodgienne, birmane.

En France. Le pays compte quelque 300 centres bouddhiques. On estime entre 20 000 et 30 000 le nombre de Français d'origine non asiatique devenus des pratiquants réguliers. S'y ajoutent les centaines de milliers de fidèles des diasporas asiatiques en France.


Bouddha a vécu quatre-vingts ans - dont quarante de prédication -, mais n'a jamais nommé de successeur. Cette absence d'autorité suprême et l'éparpillement des communautés ont donné leur marque au bouddhisme naissant. Son histoire est faite d'une longue série d'emprunts aux traditions locales - chamanisme ou tantrisme hindou -, de divisions et de schismes. Même si les frontières sont poreuses, le bouddhisme se répartit aujourd'hui en trois écoles principales, correspondant à trois zones d'implantation géographique en Asie.
(...)



  • Bouddhisme dans le monde d’aujourd’hui : ICI


  • Quelle est la différence entre Theravâda, Hînayâna et Mahâyâna dans la pratique quotidienne ? LA

  • Les Voies différentes du Bouddhisme et les Quatre Ecoles bouddhiques au Tibet : ICI

  • Le bouddhisme en France : Principales écoles : ICI

  • L'histoire du Bouddhisme : LA

  • Les trois courants du bouddhisme contemporain : ICI

  • Le Bouddhisme se répand : LA

  • Les trois véhicules : ICI

  • le Bouddhisme japonais : LA


  • Le bouddhisme tibetain : LA


  • Entre Orient et Occident, entretien avec Stephen Batchelor: ICI

  • Qu'est ce que le bouddhisme : LA

  • Les grandes écoles du Bouddhisme chinois: ICI

  • Une mystique bouddhique des pauvres : ICI








2 commentaires:

Eric a dit…

Pour "les différents courants dans le Bouddhisme": merci pour votre présentation claire et complète. Sa bonne qualité se voit grâce à un point de repère: le bouddhisme de la Terre Pure (amidisme) n'y est pas oublié, alors qu'il manque chez beaucoup d'autres présentations sur d'autres sites web. Or ce bouddhisme de la foi a une grande importance si l'on prend en compte son nombre de fidèles.

Catherine a dit…

Merci Eric.
Je viens d'ailleurs d'ajouter un lien vers un article sur "Les grandres écoles du Bouddhisme chinois"