lundi 21 janvier 2008

Pourquoi le Bouddhisme ?






Par Pierre Langlais


Nous disons que Bouddha,
Celui qui est décrit comme pleinement et parfaitement éveillé,
Enseigne des vérités.
Il y a certaines vérités que nous pouvons voir.
Il y a certaines vérités que nous pouvons découvrir.

Dans notre existence de quoi sommes nous certains ?
Nous sommes certains que nous allons connaître la maladie,
La vieillesse si nous vivons assez longtemps,
Et puis la mort. Cette vérité se nomme dukkha.

Les choses apparaissent, durent,
Puis disparaissent.
Nous suivons le même chemin.
C’est aussi dukkha.

Un état d’esprit naît, une sensation naît, une émotion naît,
Agréable, désagréable ou neutre,
Tous durent puis disparaissent.
Pouvons-nous retenir le bonheur ? C’est dukkha.

Que faire pour obtenir la sagesse ?
Que disent les sages à ce sujet ? Où sont ces sages ?
Se maintenir dans la vigilance, l’observation, la connaissance des choses.
C’est le chemin de la sagesse.

Les sages se trouvent dans la vigilance,
Qu’ils soient assis, debout, couchés, ou en activité.
En s’appliquant à l’observation attentive, soutenue,
Chacun obtient une vision qui s’approfondie.

Les choses ne sont plus grossières,
Il est possible de détailler chaque élément,
Pénétrant l’esprit et la matière,
On connaît alors ce qui est, sans le mental intermédiaire.

Cette technique se nomme méditation pénétrante.
Bouddha lui-même est sorti du temps par cette étude.
Il a découvert le nibbâna, qui est l’alternative absolue à dukkha.
C’est la vérité de son enseignement que nous devons découvrir.

Il y a d’autres choses à distinguer au cours du chemin qu’il enseigne.
Nous qui disposons d’un corps, de sens, d’un mental.
Quel contrôle pouvons-nous établir sur eux ?
Quelle est la part de conditionnement que nous subissons ?

Les conditionnements sont multiples, dit Bouddha.
Le premier est l’ignorance ou l’illusion de notre être.
Les conditionnements et les habitudes dans lesquelles ils nous établissent,
Nous empêchent clairement de voir la réalité au-delà des apparences.

Prendre conscience des choses.
Prendre conscience de nos actes, et des pensées qui en sont à l’origine.
Prendre conscience de nos actes négatifs,
Puis prendre conscience de la répercussion négative de tels actes.

C’est le kamma qui nous conditionne,
Le kamma répercute la vie dans le samsara, le cycle des vies.
Que devenons-nous après la vie ?
Nul ne le sait vraiment, et pourtant nous sommes –toujours- là.

Parmi les multitudes d’états mentaux,
Desquelles découlent les multitudes de formes de vies,
Choisissons tous ceux qui sont sains,
Choisissons de tendre vers la purification du mental.

Il y a un sens pour chaque chose bénéfique,
Le développement de la bienveillance est salvateur,
Pour le bien des êtres, comme pour le notre,
Envers tous les êtres visibles –et invisibles.

Sans tâche, sans mauvaise intention, on s’établie,
Sans désirs, sans mécontentements, on voit,
Sans projection, avec confiance dans le présent, on réalise,
La vertu renforce et guide la voie.

Grâce aux cinq facultés mentales permettant la connaissance directe,
Concentration et effort équilibrés, foi et connaissance équilibrés,
Et l’attention développée autant que possible,
Nous trouvons le fruit du chemin.

On devient disciple, prenant refuge,
Car on ne peut trouver pleine et totale satisfaction dans l’existence,
On admet et reconnaît l’illusion de la vie dans sa constitution,
Il y a l’intuition puis la concordance de cette intuition.

Être dans le non-être, ne pas être dans l’être.
Fusionner les états vers la solidité de la foi,
Envers le Bienheureux, l’Enseignement, les disciples,
Ainsi nous nous assurons de connaître la paix dans un monde chaotique.

Y a-t-il intérêt à suivre une voie ?
Quelle est la voie que suit celui qui est sans voie ?
Quelle est l’alternative à la mort et à la vie ?
Les choses sont elles figées par ma seule volonté ?

En portant notre confiance dans le Dhamma,
Nous nous engageons dans la compréhension du monde,
Vertueux, méditant, transcendant les vérités, le disciple progresse,
En donnant, ce qui est déjà connaître la saveur de l’aboutissement.

Le Bouddhisme n’est qu’un mot.
Il faut voir au-delà de la philosophie,
Ce qui fait que chaque être humain,
Souffre et peut accéder sereinement à la fin complète des souffrances.



Je rends hommage au Bienheureux,
Le méritant, le pleinement éveillé.

Je rends hommage au Bienheureux,
Le méritant, le pleinement éveillé.

Je rends hommage au Bienheureux,
Le méritant, le pleinement éveillé.

Source : dhammapiti


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