jeudi 14 août 2008

Vipassana dans l'abhidhamma

Par le Vénérable Balangoda Anandamaitreya Maha Nayaka Thero


A l'instar de tous les grands maîtres, le seigneur Bouddha enseigna de deux manières différentes: l'une conventionnelle et l'autre scientifique.

Pour illustrer cela, donnons l'exemple suivant : un professeur de sciences, enseignant à des élèves d'un niveau élémentaire, parle du lever et du coucher du soleil. A des élèves d'un niveau supérieur, il peut expliquer comment il n'y a pas en réalité ni « lever » ni « coucher » du soleil, mais que c'est le globe terrestre qui tourne autour de lui-même, qui manifeste ce que l'on appelle ainsi. Voilà pourquoi donc deux manières d'enseigner s'avèrent nécessaires.

A des gens simples, Bouddha enseigna de manière simplifiée, mais à d'autres d'un niveau de pensée plus élevé, il donna un enseignement plus ésotérique nommé la méditation vipassanâ.

Considérons une table en bois : ce bois est-il une table en soi ? Ce bois avec les autres éléments qui lui sont joints sont-ils véritablement la table ? Autrement dit, séparés, peut-on les appeler « table » ? Non, car ces mêmes éléments peuvent être joints d'une autre façon pour donner une autre forme : celle d'une caisse ou d'une chaise. Ces noms donc : table, caisse, chaise...ne révèlent que d'une forme quelconque façonnée. Ceci dit, quand ces éléments sont joints dans une forme de table nous pouvons parler de « table » . Un menuisier conçoit une forme précise, celle d'une table par exemple. Il la dessine sur papier, puis fait la « table » suivant le dessin, le plan. En fait, la table est un concept et non une substance ; elle est une apparition, création d'imagination. Ainsi, toutes les choses de ce monde portent des noms différents, mais ceux-ci ne sont que les noms de formes dépourvues de substance, crées par un quelconque assemblage d'éléments matériels. En effet, leur « vérité » est conventionnelle.

Revenons à l'exemple du bois : celui-ci peut être coupé en morceaux ; chacun de ces derniers peut être broyé et rendu en tout petits morceaux ; ceux-ci peuvent être rendus en atomes... En réalité comme tout autre élément, le bois n'est qu'un agrégat d'éléments atomiques. Voilà l'enseignement de l'Abhidhamma.

La vérité absolue est immuable, mais la vérité conventionnelle change suivant la forme qu'elle revêt. C'est une nature soumise au changement. Le monde matériel tout entier n' est qu'une masse d'agrégats d'atomes ; mais les formes diverses qui en sont façonnées reçoivent de multiples noms.

Cette définition de l'existence matérielle est une vérité absolue. Bouddha expliqua comment selon le kamma, l'homme prend et reprend naissance. Toutefois, les nominations : homme, chat, chien... relèvent d'une vérité conventionnelle.

A titre d'exemple, considérons l'homme, d'après l'Abhidhamma. Disons tout d'abord que Bouddha nous avertit de ne pas admettre une donnée quelconque parce qu'elle est simplement énoncée par un maître, ou figurant dans un écrit, sans en avoir personnellement expérimenté l'authenticité. Seule l'expérience permet de percevoir la réalité. Par l'expérience, et non par ouïe-dire, je sais que je possède un corps ; vous aussi. Quant à la différence entre un corps vivant et un corps mort, disons : le corps vivant est pourvu des facultés olfactive, gustative, tactile, visuelle et auditive ; il agit par le biais du mental. Le corps mort en est dépourvu.

Bouddha explique la nature du corps, et celle du mental. Nous voyons que notre corps est enveloppé d'une peau ; a l'intérieur, se trouvent chair, veines, artères, sang, os, etc., éléments tous matériels, ainsi que nous le savons bien.

Après la mort, ces éléments se transforment en poussières. Nous savons tous que le corps est en réalité composé d'une masse d'éléments divers. A vrai dire, le corps est un agrégat d'éléments atomiques. Chacun de nous était un enfant ; autrement dit, le corps de chacun de nous était petit. Ce corps grandit petit à petit ; sa croissance, vous ne pouvez la constater que par l'expérience. Vous ne l'avez pas « vue » en train de se produire.

Il est évident que tous les éléments apparaissent puis s'évanouissent. Ils sont d'ailleurs, inévitablement sujets au changement ; rien n'échappe au changement, ni n'est permanent. Des éléments atomiques se joignent pour former un corps ; celui-ci change suivant le kamma : un corps humain, un corps de chien, de chat...

Bouddha dit que tout atome est divisible. Si l'on divise un atome, ce que l'on trouve est vibration, vague, énergie, courant, etc.. Le tout est changement et impermanent. Cela est appelé « rupa » dans l'Abhidhamma.

Chaque « rupa » (forme) est sujette au changement. Supposons qu'une forme est perçue par notre par notre organe de la vue, la sensation de la vue (appelée « conscience de l'œil » dans l'Abhidhamma), prendra place. Si la forme était imperceptible par l'œil, ou si celui-ci était aveugle, la « conscience de l'œil » ne peut avoir lieu. Supposons qu'un son touche l'organe auditif, la sensation auditive se produit, (cela l'Abhidhamma le nomme la « conscience de l'oreille » .

Si un objet ayant une odeur a contact avec la faculté olfactive, la sensation d'odorat a lieu ; (cela l'Abhidhamma le nomme la « conscience de l'odorat » ou « du nez »). Si quelque chose ayant un goût, a contact avec l'organe gustatif, la sensation du goût a lieu ; (cela est appelé « la conscience de la langue » ou « du goût » ,dans l'Abhidhamma). Si une matière dense touche le corps, la sensation tactile se produit ; (cela l'Abhidhamma le nomme la « conscience du toucher »). Si vous réfléchissez à une expérience passée..., vous avez la « conscience du mental » qui se met en action... A chaque instant, nous remarquons que différents types de conscience surgissent.

Par moments, nous avons des sensations de bonheur, mélancoliques ou neutres. Voilà des symptômes de la conscience. Dans toutes ces différentes consciences, il y a des états ; il y a connaissance ou souvenir de choses et d'états mentaux multiples. Il y a tellement d'états qui nous submergent : peur, angoisse, plaisir, amour, compassion, jalousie...

Si nous examinons scrupuleusement le mental, nous trouvons que nous sommes sujets à différentes attitudes mentales qui apparaissent et disparaissent. Nous pouvons voire en outre que le mental ou l'esprit n'est pas une chose en soi, mais un flux ou courant d'états de conscience différents.

Dans ce flux mental, il y a des états qui surgissent et d'autres qui s'effacent ; mais ils sont tous sujets au changement. Ce que nous appelons esprit ou mental est un courant d'états mentaux subissant l'altération. Ce courant mental, lorsqu'il quitte le corps, passe dans un autre corps qu'il reçoit... ; ce processus se prolonge des millions d'années durant.

Chaque pensée composant ce flux mental est munie d'une force vive qui pousse à vouloir vivre, et à s'attacher à l'existence. Ainsi, la vie flotte dans ce monde. L'Abhidhamma explique ces vérités.

Bouddha dit que ce que l'on appelle « homme » est composé de deux courants, l'un matériel et l'autre immatériel (nama-rupa-santati) ou (nama-rupa-parampara). Nama signifie états mentaux ; rupa désigne les états matériels. Bouddha a précisé que l'homme est un agrégat des trois cas suivant : anicca (impermanence),dukkha (souffrance), anatta (sans substance).

C'est le côté opposé de cette nature triple qui porte une réalité. Quand on accède à celle-ci, on atteint la parfaite sérénité, voire l'état qui n'est pas sujet au changement ; c'est nibbâna, le but de notre vie. Tant que nous ne savons pas ce que nous sommes, il y a persistance de l'attachement et entrave à l'état d'immuabilité. L'attachement aux choses est appelé « avidya » (ignorance).

Il ne suffit pas de savoir cette vérité pour prétendre avoir éliminé son ignorance, car il ne s'agit jusque là que d'une connaissance acquise sans être expérimentée. Par votre expérience, vous devez voir grâce à l'œil de l'esprit ce que vous êtes. Voilà une connaissance qui n'est pas empruntée. Car, avec l'œil de l'esprit, vous expérimentez personnellement les choses. C'est par la pratique de la méditation Vipassana que l'on peut accéder à ce niveau. C'est cela le but de la méditation Vipassana, elle est faîte pour cela.

Supposons que vous vous tenez face a un écran, en train de regarder un film de cinéma. La réflexion du film tombe sur l'écran ; vous voyez des images : un homme courant ; l'image de cet homme qui court. Evidemment, il ne s'agit pas là d'un véritable homme, mais d'une série d'images de celui-ci qui apparaissent successivement. Vous n'êtes pas capable de repérer les images distinctement à cause de la rapidité de leurs apparition et disparition.

Ainsi est le flux de pensées ; en une seconde, il se peut qu' une centaine apparaissent et disparaissent. Nous ne pouvons pas discriminer toutes les pensées apparaissant et disparaissant. Car c'est avec une extrême vitesse que la pensée ainsi que l'état de conscience surgissent et s'évanouissent.

Quant aux éléments matériels, c'est le même cas parce que nous ne pouvons pas discriminer les états, les délimiter, nous croyons qu'il s'agit d'une image en soi, plénière et substantielle. Ainsi, quand nous voyons l'homme du cinéma suscité, nous dirons : voici un homme, en attribuant à tord une substantialité à l'image en question.

Si nous examinons scrupuleusement les phénomènes, nous constatons qu'en fonction d'un autre objet, un autre type de pensées se produit.

Si nous pratiquons la méditation Vipassana, notre esprit devient très sensible. Plus nous la pratiquons, plus notre pouvoir de perception s'accroît et plus nous serons en mesure de capter et discriminer les différents états mentaux en nous.

Je vous ai expliqué très brièvement la nature du mental et celle du corps. Je reviens au mental et en particulier, à ce que l'on appelle états mentaux. Ceux-ci on peut les discriminer en les classant en quatre niveaux.

Le premier est celui des pensées qui surgissent lorsqu'on voit, qu'on touche, qu'on entend, et lorsqu'on se souvient de quelque chose... ; c'est le niveau le plus bas. Dans la vie ordinaire, ces états apparaissent et disparaissent à tout moment. Nous considérons ces pensées comme étant liées au plan des sens.

Habitués à réfléchir profondément, certains trouvent que de l'attachement à quelque chose découle un un certain plaisir. A partir de là, on se sent heureux. Lorsque l'on écoute un beau chant, on s'y attache ; en désirant écouter, on s'attache au plaisir qui s'ensuit ; ce plaisir à son tour, accroît l'attachement. Ainsi en est-on des pensées plaisantes.

Lorsque l'on goûte un met savoureux, on en éprouve un plaisir entraînant un attachement. C'est de ce même plan, d'ailleurs, que relève la colère. De même, à ce niveau, il y a un déferlement de diverses sortes de pensées. Ce niveau est appelé le niveau sensuel. Certaines personnes l'ont discerné en tentant d'analyser le plaisir qu'il procure.

Autrement dit, quand un homme voit une belle femme, ou une femme un bel homme, une attraction et un attachement se produisent, et il prennent plaisir à être ensemble.

Qu'est-ce cela ? Le corps, beau ou non, est enveloppé d'une peau. C'est la forme ainsi que la couleur de la peau qui crée l'attachement. Ce sont cette couleur et cette forme (ou traits) que l'on appelle choses belles. Car si la peau est dégagée du corps, la personne attachée à celui-ci le restera-t-elle ? Elle n'aura même plus envie de le toucher, la chair et le sang étant repoussants. Ce squelette est couvert de chair et de sang..., et ces derniers sont couverts de la peau. Celle-ci en fait provoque l'attachement ; c'est un agrégat d'impuretés.

Comment peut-on aimer cela, si ce n'est sous l'effet de l'illusion qui nous dissimule la réalité ? Ce sont les traits extérieurs ou la forme qui illusionnent : cela est un rêve !
Quiconque est véritablement voyant et capable d'analyser, constate que tous les plaisirs sensoriels sont illusion ; ce fait le rend las, il aspire à une joie plus réelle. En effet, il renonce aux plaisirs des sens, et s'adonne à la méditation afin de s'en libérer. Il se livre à la pratique d'une concentration susceptible de lui réaliser la transcendance de ces plaisirs, et l'établir dans ce qui est sublime telle que la compassion de Bouddha par exemple.

Il existe quarante méthodes pour la pratique de cette méditation. L'un consiste à fixer le mental et les yeux sur un point précis, une tasse d'eau par exemple. On ferme les yeux, puis on en fait une représentation dans le mental. Lorsque l'on ferme les yeux, il faut essayer de se souvenir de la forme de la tasse. Au départ, bien sûr, on ne parvient pas à l'accomplir. C'est pourquoi, il convient de regarder longuement la tasse, avant d'en faire l'image dans le mental. Après avoir fermé les yeux, il faut essayer de se souvenir de la forme. Dans les premières tentatives, cela paraît impossible. Il faut persister à regarder l'objet, puis fermer les yeux ; ne pas forcer le regard ; regarder simplement, fermer les yeux puis s'en souvenir.
Après une pratique assidue, on parvient à s'en souvenir sans difficulté et de plus en plus nettement. On n'aura plu besoin de la tasse, et on l'écarte. Ensuite, il faut essayer de voir mentalement la tasse en fixant le mental dessus. Ainsi peut-on développer la faculté de se concentrer avec de moins en moins de risque de distraction.

Lorsqu'on pratique la méditation, il se peut que le mental erre ici et là. Il faut être très vigilant de le ramener à son point de concentration. Ainsi peut-on devenir capable de se concentrer de mieux en mieux. Si l'on pratique assidument cette technique pendant quelques mois, plus rien ne pourra troubler le mental lors de la méditation. La concupiscence, l'avidité et la colère n'auront plus accès au méditant ; celui-ci sera libéré et son mental deviendra en mesure de se fixer sans problème, sur un point précis. Après un mois de pratique continue ou plus, ces choses deviendront de plus en plus étrangères au mental : plus de colère, de concupiscence, de jalousie...

Dans sa limpidité, son mental fait voir au méditant une lumière. Celle-ci n'est que le reflet de la pureté du mental ; elle apparaît à des moments intermittents. Lorsqu'elle est perçue, il convient d'y fixer le mental ; ainsi, elle apparaît de plus en plus luisante. A ce niveau se développe le pouvoir créatif de l'esprit. Mentalement, on doit voire s'élargir la lumière sans cesse. Et, par conséquent on devient capable de l'envoyer dans l'espace vers le monde entier. Lorsque le mental se concentre sur cette lumière infinie, on acquiert la possibilité de rendre puissante la concentration, outre la sérénité et la joie véritables. En effet, on se sent être dans une sphère supérieure.

Arrivé à ce niveau élevé de concentration, le mental ne sera plus souillé par les émotions et la sensualité. Cela est le second niveau de l'esprit. Ceux qui atteignent ce niveau se posent des questions sur leur corps, et se disent que celui-ci est source de tracas pour être maintenu. Ils décident de finir avec tous les problèmes crées par ce corps matériel, et cherchent à vivre uniquement sur un plan mental, décidant de se libérer au niveau mental par le biais de leur technique de méditation. Cela est un haut développement du mental.

Lorsque l'on accède à cet état, on devient très loin des affaires de ce monde. Ce niveau s'appelle « arupa » . Mais cela n'est pas la fin, car après un certain temps, quand le flux de la concentration sera épuisé, on retombe dans cette nature humaine. En d'autre termes, après la mort, on prend naissance dans une sphère mentale où l'on vivrait des millions d'années dans cet état. Mais un jour, on sera obligé de retomber ici bas, de renaître comme un être ordinaire et ce, longtemps durant...
Ainsi reste-t-on à l'intérieur de ce monde, dans le flot des souffrances.

Dans le monde de l'esprit ou du mental, il y a trois niveaux : la sensualité (Kamavacara), la forme raffinée (Rupavacara), l'esprit immatériel (Arupavacara). Mais dans tous ces niveaux résident l'ignorance et l'agitation, car ce n'est pas encore le plan immuable (Atta). En effet, ceux qui atteignent le degré le plus élevé de ces niveaux, sont toujours obligés de retourner en arrière pour renaître ici bas. Voilà ce que l'on appelle « samsâra » ou « roue » (de la vie).

Toutefois, ceux qui accèdent à cet état, recherchent un moyen de gagner la félicité éternelle. Il s'adonnent à la pratique de la méditation Vipassana. Ceux qui la pratiquent, en outre analysent leur corps ainsi que leur mental, comme nous l'avons dit.

En poursuivant la pratique de la méditation Vipassana, on perçoit la nature réelle de l'esprit et du corps. Quand on sera capable de voir sans cesse la nature impermanence du corps et de l'esprit (ou du mental), on deviendra lassé, éprouvera la nécessité de mettre terme à ce phénomène.

Peu à peu, l'attachement à l'existence se réduit. Car l'œil du mental est en développement. De même, plus on peut voir les choses en leur propre perspective, moins on s'y attache, se libérant des désirs du corps et du mental.

Au terme de sa pratique de la méditation Vipassana, son œil intérieur s'ouvre un certain moment. Par conséquent, on s'aperçoit que la nature du monde est agitation, impermanence et non-substance. Par la suite, l'image de nibbâna apparaîtra à l'esprit ; on expérimentera pour la première fois la félicité. Cette étape préliminaire de l'expérience s'appelle « Sotapati » (entrée dans le courant).

Quiconque expérimente cette félicité devient attiré par nibbâna. S'il poursuit sa pratique, son attachement se réduit graduellement, jusqu'à ce qu'il parvienne à voir nibbâna. Ainsi donc,le désir du monde devient si amenuisé au point que le sujet ne prend naissance ici-bas, qu'une dernière fois peut-être. Cet état s'appelle « Sakadagami » . Il convient tout de même d'être sûr d'avoir été purifié de tout attachement au monde.

Le sujet continue son examen par une pratique assidue de la méditation Vipassana. A la fin, il sera apte à déraciner de lui tout attachement, pour enfin se libérer totalement. Lorsqu'il sera affermi dans ce troisième niveau, il atteint nibbâna ; il est appelé « anagami » (celui qui ne retourne pas).

Il ne retournera plus dans ce monde, ayant atteint une sphère infiniment supérieure qu'il ne tiendra jamais à abandonner. Il constate la faiblesse de son esprit, et éprouve la nécessité de continuer sa pratique de la méditation Vipassana. Il découvre la véritable nature du monde, et celle de son propre état intérieur. Il ne subit plus aucun attachement au monde, car la parfaite sagesse est éveillée en lui. Dans nibbâna, il est illuminé, resplendissant comme un soleil. C'est cela le but de notre vie, et c'est la perfection. Celui qui atteint ce stade est nommé « arahat » , c'est à dire parfaitement saint.

Voilà la libération de la vie, de la renaissance, de la mort et de tous les troubles qui les accompagnent. Voilà pourquoi on doit pratiquer la méditation vipassanâ.

Source : centre Bouddhique International (CBI)

  • En savoir plus sur la "Méditation vipassana" (message du 9 juillet 2007) : ICI

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