lundi 19 octobre 2009

La vague du désir des sens

Extraits de

La vague du désir des sens

Ajahn Chah

Traduit par Jeanne Schut



la vague des stimulations sensorielles : être emporté par une vague d’images, de sons, d’odeurs, de goûts, de contacts. Emporté parce qu’on ne regarde que l’extérieur, on ne tourne pas son regard vers l’intérieur. Les gens ne se voient pas, ils se contentent de regarder les autres. Ils sont capables de voir tout le monde mais pas eux. Ce n’est pas que ce soit difficile ; c’est juste qu’ils n’essaient pas vraiment de le faire.


C’est un véritable esclavage car, dès lors, quelqu’un d’autre a tout pouvoir sur vous. Quand on vous dit de vous asseoir, vous devez vous asseoir ; quand on vous dit de marcher, vous devez marcher. Vous ne pouvez pas désobéir parce que vous êtes l’esclave. Etre l’esclave des sens est exactement la même chose : vous pouvez toujours essayer mais il semble impossible de vous libérer de vos chaînes. Et, si vous espérez que quelqu’un d’autre le fera pour vous, vous allez vraiment avoir des ennuis. Il faut que vous vous libériez seul.

C’est pour cela que le Bouddha a laissé la pratique du Dhamma, la transcendance de la souffrance, à notre discrétion. Prenez le nibbāna, par exemple. Le Bouddha était complètement et parfaitement éveillé, alors pourquoi n’a-t-il pas donné une description détaillée du nibbāna ? Pourquoi nous a-t-il dit de pratiquer et de le découvrir par nous-mêmes ? Certains sont troublés par cela. Ils disent : « Si le Bouddha avait vraiment su, il nous l’aurait dit. Pourquoi aurait-il gardé quoi que ce soit de caché ? »

LIRE LA SUITE : le dhamma de la forêt 



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